COP Auvergne-Rhône-Alpes : le projet de feuille de route
Après 23 réunions thématiques et autant de réunions départementales, les équipes en charge de la COP régionale ont finalisé la rédaction d’un projet de feuille de route au cours de l’été. Sa structure ainsi que l’ensemble des actions priorisées par défi ont été présentées lors d’un webinaire organisé le 20 septembre 2024. Succédant à une revue thématique des actions et échéances proposées, une dernière séquence a permis d’informer les participants sur la suite des travaux à mener.
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"Sauver l’eau" en trois programmes
Début octobre, les 3 agences de l’eau intervenant en région Auvergne Rhône-Alpes ont adopté leurs 12e programmes d’intervention 2025-2030. Dotés de moyens en hausse, avec une capacité d’aide globale de plus d’un milliard d’euros par an sur les bassins hydrographiques Rhône-Méditerranée, Loire-Bretagne et Adour-Garonne, ces nouveaux programmes répondent à 4 enjeux majeurs : le bon état du milieu – pour satisfaire les besoins humains comme ceux de la biodiversité à un coût acceptable, l’adaptation des territoires aux changements climatiques, la reconquête de la biodiversité et la solidarité entre les territoires. Au rang des nouveautés on retiendra en particulier le financement de contrats "eau et climat" proposés aux collectivités, ainsi qu’un accent particulier mis sur l’expérimentation et l’innovation. Découvrir les 12èmes programmes :
Rhône-Méditerranée |
Loire-Bretagne |
Adour-Garonne
Plan d’adaptation pour l’agriculture en Drôme et Ardèche
A l’occasion d’un webinaire tenu le 17 septembre 2024, la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes a présenté les enjeux de territorialisation, concernant la Drôme et l’Ardèche, du plan pour l’adaptation de l’agriculture méditerranéenne annoncé par le ministre de l’Agriculture en juillet dernier. Une concertation est lancée qui vise à engager ces territoires dans des stratégies de résilience et faire émerger des projets, via la labellisation d’aires agricoles de résilience climatiques (appel à manifestation d’intérêt AARC) et les différents guichets de financement ouverts dans le cadre de la planification écologique.
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Cartographie du risque de surchauffe urbaine
Le Cerema et le Ministère de la Transition écologique publient une cartographie nationale des zones climatiques locales. Adoptées par la communauté scientifique internationale du climat urbain, les LCZ (pour "local climate zones") s’appuient sur un zonage homogène en matière d’occupation du sol, de présence de végétation et d’eau, ou d’implantation et de hauteur des bâtiments. Elles permettent ainsi de qualifier l’exposition de chaque quartier ou îlot à la surchauffe urbaine.Ces données sont mises à disposition gratuitement du public et des territoires pour les aires urbaines de plus de 50 000 habitants.
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Pour une intelligence artificielle plus frugale
Dans un avis adopté le 24 septembre 2024, le CESE dresse un état des lieux de la recherche et des connaissances sur l’impact environnemental de l’intelligence artificielle (IA). Face à un bilan mal documenté qui pourrait être fortement aggravé par l’explosion des usages, il identifie des leviers pour faire émerger des technologies plus frugales (
green IA) et au service de la transition (
IA for green).
Découvrir l’avis du CESE
Comme l’explicite le référentiel publié en juin 2024 par le ministère de la Transition écologique, les acheteurs publics se doivent y compris de vérifier si le recours à l’IA est indispensable par rapport à des solutions moins consommatrices de ressources. Le cas échéant, il s’agit alors de rationaliser les modèles, de réduire le volume de données utilisées pour les entraîner et d’optimiser les infrastructures qu’ils mobilisent, comme les centres de données.
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Secteur audiovisuel : l’impact environnemental dévoilé
Conformément à la loi Climat et résilience, les usages audiovisuels des Français font désormais l’objet d’une évaluation environnementale par l’Arcom et l’Arcep. à travers une étude inédite, conduite par l’Arcom et l’Arcep en collaboration avec l’ADEME. Présentée le 7 octobre 2024, cette évaluation conduite avec l’ADEME conclue que l’empreinte carbone de l’audiovisuel pourrait augmenter de 30 % d’ici 2030 si aucun changement n’intervenait dans les modèles économiques actuels. En regard, elle affiche toutefois plusieurs scénarios où une meilleure gestion de la consommation énergétique, via des mesures d’écoconception et de sobriété, pourrait inverser cette tendance.
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