Préfet
de la région
Bretagne
DREAL Bretagne
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement du Logement Bretagne
Infolettre BNO n°3
L’État a défini les zones propices à l’éolien en mer selon le vent, la faisabilité technique et la sécurité maritime, puis a intégré les enjeux environnementaux et socio-économiques. La décision interministérielle du 17 octobre 2024 a retenu Bretagne Nord-Ouest (BNO) et Bretagne Nord-Est (BNE), excluant la Réserve Naturelle Nationale des Sept-Îles. La zone de 350 km² de BNO fait encore l’objet d’études et de concertations pour en préciser le périmètre et la distance à la côte.
Pour toute question ou pour recevoir cette infolettre, il vous suffit de nous contacter à l’adresse suivante : memr.dreal-bretagne@developpement-durable.gouv.fr
Notre réponse complète :
L’État a délimité avec rigueur les zones propices où il est possible d’implanter des parcs éoliens en mer selon cinq critères techniques. Ainsi, toutes les zones soumises au débat public « La mer en débat » ont été choisies pour leur :
Dans un second temps, les enjeux environnementaux, socio-économiques et de raccordement ont été pris en compte pour définir, au sein des zones propices, les zones indicatives de poursuite de la concertation Bretagne Nord-Ouest et Bretagne Nord-Est actées dans la décision interministérielle du 17 octobre 2024. En raison des enjeux liés à la Réserve nationale naturelle des Sept-Iles, la zone centrale est exclue des concertations. Cette exclusion est reconnue par l’Autorité Environnementale dans son avis du 13 mars 2025.
La zone d’étude de 350km² en Bretagne Nord-Ouest présentée à la Conférence Régionale de la Mer et du Littoral le 13 mai 2025 s’inscrit à la fois dans la zone propice de Bretagne Nord et dans la zone indicative de poursuite de concertation de la décision interministérielle.
Aujourd’hui, plusieurs études engagées (faisabilité technologique de l’éolien posé et flottant, modalité de cohabitation avec les pêches) permettront de préciser et de concerter le périmètre du projet qui pourrait être soumis ultérieurement à un appel d’offres. La distance à la côte et à l’Ile-de-Batz reste à être précisée (16, 18 voire 20 km) tandis que les limites sont désormais fixées au Nord, par le respect des conditions de sécurité maritime et à l’Est, par le nécessaire évitement des enjeux avifaunistiques.