Infolettre BNO

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Notre réponse complète :

Un parc éolien en mer posé a un facteur d’émission entre 13 et 19 g éqCO2 / kWh et un temps de retour énergétique estimé de 14 mois. Cela signifie qu’un parc aura produit la quantité d’énergie nécessaire à sa production, au bout d’environ 14 mois, un parc éolien en mer produit environ 20 fois plus d’énergie que sa construction en a consommée. Pour les parcs éoliens en mer flottants, les facteurs d’émission devraient se stabiliser autour de 19,5 g éqCO2 / kWh pour les futurs parcs commerciaux.

Émissions de gaz à effet de serre (gCO_2eq) pour un kWh d’électricité :

• Nucléaire : 12
• Éolien terrestre : 14
• Éolien en mer posé : 17
• Éolien en mer flottant : 19,5
• Photovoltaïque : 56
• Centrale à gaz : 406
• Centrale à charbon : 1038

Dans tous les cas, les parcs éoliens en mer flottants et posés ont des intensités carbones inférieures aux moyennes des mix électriques français (21,7 g CO₂/kWh en 2024, niveau le plus bas enregistré notamment grâce aux énergies renouvelables avec un tiers de moins qu’en 2023) ou européen (179 gCO2/kWh en 2024), contribuant ainsi aux objectifs de décarbonation.

Cette baisse considérable des émissions de CO₂/kWh confirment l’atout que constitue le système électrique français pour la décarbonation de l’économie française au sens large en France (qui dépend encore à près de 60 % d’énergies fossiles et importées) et sa réindustrialisation.

Source et pour en savoir plus :
Consulter la fiche 42 du Dossier du Maître d’Ouvrage « La mer en débat » : « Bilan carbone et démantèlement d‘un parc ».
Bilan électrique français 2024 de RTE
Bilan électrique européen 2024 de RTE